par cabastia le 27/02/2015
En signant cette saison au CAB, Benjamin Santelli est passé du football amateur au monde professionnel. Un aboutissement pour l’ancien attaquant vedette du FBIR qui se caractérise par sa puissance et sa ténacité.
Quels souvenirs gardes-tu de ces quatre années au FBIR et de cet exploit en Coupe de France l’an passé ?
Que des bons souvenirs ! Je suis arrivé dans ce club à 18 ans et je me suis très vite intégré. Toutes ces années m’ont permis de progresser aux côtés de joueurs de qualité et de bénéficier d’un très bon encadrement.
Battre Bordeaux en 16e de finale de Coupe de France et arriver en 8e, c’était juste fabuleux. Pour tout joueur amateur, c’est un rêve de pouvoir vivre cela : battre une équipe de L1 ! Puis c’était beau de voir un tel engouement.
Être élu meilleur buteur de DH deux années consécutives et effectuer une belle saison au FBIR t’as permis de te faire remarquer…
J’ai eu quelques propositions en milieu amateur. Et le CAB m’a proposé un contrat pro. Pour moi, c’est un aboutissement de pouvoir évoluer dans le monde professionnel. Je n’ai pas hésité une seconde à signer ! Bien sûr il ne faut pas que ça s’arrête là… Pour cela, il faut énormément travailler et avoir les qualités aussi !
En accédant au monde professionnel, il a fallu répondre à de nouvelles exigences ?
Il faut être plus sérieux en tout point. On s’entraîne tous les jours. Le niveau est beaucoup plus élevé. Selon moi, tactiquement et physiquement c’est 10 fois mieux que la CFA.
Au début, l’adaptation a été dure. Lorsque je suis arrivé, je ne pensais pas jouer. Je m’entrainais et j’essayais de faire de mon mieux. Le coach m’a fait jouer. J’ai fait de bons matchs et d’autres moins bons. Il m’a donné confiance et désormais je me sens bien.
Comment te sens-tu au sein du club ?
J’ai été très bien accueilli. C’est mon premier contrat pro et j’essaye d’apprendre un maximum. Je joue avec des joueurs d’expérience qui m’apportent beaucoup. Rien qu’aux entrainements, je sens que je progresse tous les jours. Même sur le plan personnel, j’évolue. Mes réactions ont changé. Au début, j’étais un peu éparpillé. Maintenant je me canalise et je suis plus concentré.
« Je vais au maximum de mes capacités »
Puissance, vitesse et ténacité, tes principaux atouts ?
C’est vrai que je ne lâche rien ! Ça doit être la mentalité corse ça. Disons que je suis un mauvais perdant… Donc je fais tout pour ne pas que ça arrive. Je fais beaucoup d’efforts, je vais au maximum de mes capacités.
Tu as commencé à jouer en défense, puis milieu offensif et en attaque. Où es-tu le plus à l’aise ?
Par le passé, j’ai toujours joué devant mais dans un niveau amateur. En National, ce n’est pas la même chose. Il m’est arrivé de jouer derrière et de faire de bons matchs. Quoiqu’il arrive je m’adapte.
Devant, je me débrouille. Mais pour qu’un attaquant soit bon, il faut qu’il marque des buts… Or, je n’en ai pas beaucoup marqué. Je pense que je pourrai plus apporter à une équipe en jouant milieu de terrain.
Tu as connu quelques petites blessures au cours de la saison… As-tu retrouvé ta forme ?
Je suis resté un mois sans jouer à cause d’une fissure au premier métatarse. Après les fêtes, j’ai eu un peu de mal à bien revenir. Puis, j’ai eu quelques douleurs musculaires… Rien de bien méchant. Maintenant ça va, je me sens bien !
Ces deux derniers matchs à domicile ont révélé une certaine solidarité et cohésion dans le groupe…
C’est vrai, on s’est plus battus, on a été plus solidaires. On sait où on se situe, que c’est difficile. Tout le monde avance dans la même direction : se sortir de là le plus vite possible ! Si on est plus tranchant dans la dernière passe ou devant le but, on va gagner des matchs. Il faut garder cet état d’esprit. Je reste quand même confiant pour le maintien. Si on continue à jouer comme ça et que l’on reste solidaires, on a largement les moyens de se maintenir. Là on prend match par match et on essaye de faire de notre mieux !
Crédit Photo : Philippe Le Bref